Premières courses alimentaires

Pour le ravitaillement en ville, on trouve des petits magasins, sorte de mini-marchés qui vendent boissons, gâteaux, fruits et légumes et des produits prêts à consommer. Il y a aussi un Woolworths dans le centre commercial The Oasis à Broadbeach, c'est à cet endroit que nous allions chercher nos victuailles. Cela ressemble un peu à un Monoprix.
La première fois, ça calme car il y a énormément de choix par rapport à ce que l'on peut trouver en Nouvelle-Calédonie : en gâteaux secs par exemple Arnott's la marque phare Australienne que l'on trouve partout en Nouvelle-Calédonie propose toute sa gamme ! On trouve aussi quelques marques européennes.

Les premiers achats sont hésitants : on cherche le fromage, le pâté, et bien rien de tout cela ! Il faut s'habituer à trouver les choses dans le magasin, on pose des questions. Pour le fromage, c'est sûr, il n'y a rien d'autre que du fromage sous vide. Pas de pâté non plus que ce soit en conserve, sous vide ou à la coupe, seulement du corned beef, et j'avoue que je n'aime pas du tout cela ! Par contre, extase devant les fruits : je n'avais pas mangé d'abricot depuis 2010, j'ai pu faire une petite cure...

Enfin, nous avons réussi à remplir le frigo pour notre première soirée et pour le lendemain matin.

Un petit déjeuner au Cappuccino, c'est pas génial-génial, mais c'est meilleur qu'un (Nes)café en poudre, du moins pour mon goût (je rappelle qu'il n'y a pas de cafetière dans notre appart-hôtel).

La première sortie : dans les rues de Surfer Paradise

A Surfer Paradise, nous sommes à la limite du Queensland, tout près du New South Wales (Nouvelle-Galles du Sud). La ville est très jeune, beaucoup de surfers, c'est vrai qui très tôt, se baladent avec leur petite planche avant d'aller travailler.

Nous étions logés à mi-chemin entre le centre de Surfer Paradise et Broadbeach, soit 20 mn à pieds de l'un ou de l'autre. Les premiers jours, nous ne connaissions pas trop le "terrain", mais après, nous avons pris le bus pour nous déplacer, bien plus pratique pour rapporter les courses surtout lorsqu'il fait bien chaud !  
le bus !
Les rues sont plutôt propres, beaucoup de magasins, de restaurants et de petits commerces de restauration rapide ou à emporter (les TAKE AWAY). Ca change de Nouméa c'est certain !
Surfer Paradise

Surfer Paradise
Nous avons bien entendu acheté quelques cartes postales dès notre arrivée, vendues dans des commerces souvenirs par exemple. Les prix sont très raisonnables : pour 10 cartes j'ai payé 3 dollars  soit l'équivalent de 2,40 euros (290 francs pacifiques).

Les timbres s'achètent à la poste qui, en plus des services postaux, vend des articles de libraire/papeterie.

Pour les envois "OVER SEA" le timbre coûte 1,6 dollar (1,30 euros ou 154 francs pacifiques). Les boîtes postales sont rouge, ne pas chercher du jaune !
la boîte à lettre
Il y a des cabines téléphoniques dans le centre et en périphérie.
les cabines téléphoniques
Par contre, s'il y a des boulangeries, il n'y a pas de baguette, seulement quelques pains spéciaux, et beaucoup de pâtisseries briochées ou dans le genre cupcake à la crème. Nous avons dû nous contenter de pain de mie, c'est bon, mais cela ne vaut pas une bonne baguette à la mie odorante et à la croûte craquante ! Nous reviendrons sur la nourriture dans un prochain billet.
la boulangerie
Sur Broadbeach, il y a un monorail qui dessert quelques centres commerciaux, la boucle est courte, une dizaine de minutes je crois, nous ne l'avons pas pris.
Broadbeach (le monorail)
Et pour finir le petit panorama de nos premières découvertes, il me reste à présenter l'ibis ; cet oiseau se promène en liberté et n'est pas du tout farouche, comme vous pouvez le constater.

La première sortie : retirer de l'argent

A l'aéroport de Brisbane, nous avions tenté de retirer de l'argent (dollars australiens) sans succès : nous n'avons rien compris au choix qui nous était demandé par le distributeur et dans la peur de voir notre carte bancaire "retenue" dans la machine (ce qui aurait été vraiment "ballot"), nous avons préféré attendre d'être arrivés à Surfer Paradise.

Le distributeur d'argent en Australie, et dans les pays anglo-saxon peut-être, s'appelle un ATM pour Automatic Teller Machine. Etant donné que les banques australiennes n'ont pas du tout les mêmes noms que chez nous, nous n'avions pas vraiment repéré où se trouvaient les distributeurs. J'avais l'air malin en demandant où se trouvaient les "money distributors". En fin de compte, on en trouve presque partout et surtout là où on ne s'y attend pas forcément : dans les épiceries par exemple.
7 eleven : mini marché - épicerie de ville
Lorsque vous retirez (WITHDRAW) de l'argent (CASH) vous avez le choix entre :
  • saving
  • cheque
  • credit
avouez qu'il y a de quoi perdre son latin !

Nous avons testé "saving" et "cheque" et même "credit" les trois options fonctionnent. Après recherche (une fois rentrée chez moi) j'ai su que les Australiens ont un genre de "compte courant" couplé avec un autre qui fait des intérêts. Donc, lorsqu'ils retirent de l'argent, ils doivent préciser sur quel 'compte' ils le font. Pour nous qui n'avons pas ce choix habituellement, nous sommes donc en droit d'être interloqués, du moins la première fois que cela nous arrive et alors que personne ne nous a indiqué cette particularité. D'après les forum consultés au retour, tout le monde se fait avoir (les français au moins), y compris ceux qui sont expatriés en Australie, comme quoi, rien n'est jamais évident pour qui débarque en un endroit nouveau.

Notons aussi que le même distributeur ATM permet de réaliser des transferts d'argent d'un compte à un autre, c'est pour cette raison qu'au départ, après insertion de votre carte, vous avez le choix entre :
  • BALANCE
  • WITHDRAW
Nous n'avons bien évidemment pas pu utiliser le mode "BALANCE" : à cette étape, la machine comprend (il est temps) que votre compte est étranger et ne vous autorise pas ce choix.

Arrivée à l'hôtel

Surfer Paradise est une ville en bordure d'océan, parcourue par des canaux, c'est vraiment très typique à voir ! 
Notre appartement-hôtel est situé non loin de la plage que l'on perçoit au bout de la rue avec la petite cabane des sauveteurs.
Le jardin intérieur est luxuriant, des fleurs émanent une odeur exotique qui nous apaise des tensions du voyage.
Nous avons beau être en vacances, nous sommes tout de même à "l'étranger", et cette sensation est assez inhabituelle pour nous faire ressentir combien nous sommes vulnérables dans un pays inconnu. Cela n'a rien à voir avec la "civilisation", simplement le fait de n'être "pas chez soi" et de découvrir de nouvelles habitudes (nous y reviendrons).
Notre "suite" est au dernier étage d'une petite construction assez moderne quoique vieillissante. Une grand séjour-cuisine, deux chambres, deux salles de bain/douche, deux toilettes, un pièce buanderie, de nombreux placards : tout est bien agencé, l'équipement est suffisant, sauf que j'ai tout de suite remarqué l'absence d'une cafetière !
Bon, et bien maintenant, il faut penser à manger ! Ce sera notre première excursion en autonome.

Le jour du départ "La Tontouta-Brisbane"

Aéroport de la Tontouta mardi 31 janvier au matin. Nous attendons impatiemment l'embarquement pour Brisbane où nous allons atterrir.

Brisbane est à 1500 km de Nouméa (un peu plus de 2h00 de vol)

A l'arrivée, la douane. Grand moment de patience à avoir entre le contrôle des passeports, la vérification de la feuille de déclaration de douane -en anglais uniquement- la récupération des bagages et pour finir, la petite séance avec le chien renifleur, très atypique, hélas je n'ai pas de photos car celles-ci sont interdites dans l'enceinte de la zone "douane", c'est bien dommage car les chiens étaient adorables !

Il y a 1 heure de décalage horaire entre Nouméa et Brisbane où nous arrivons vers 10h30 locale (il est à ce moment là 11h30 en Nouvelle-Calédonie). Il est quand même 11h45 quand les formalités sont terminées (compter 1 bonne heure en tout).


Nous sortons pour attendre le minibus qui nous emmène à notre hôtel situé à Surfer Paradise, à une heure et demi de route. Nous sommes passés par une agence de voyage et, si nous aurions pu prendre un autre avion Brisbane-Gold Coast, nous ne l'avons pas fait pour les raisons que vous imaginez : c'est plus cher !

Ceci étant, la route prise ressemble à une autoroute européenne, avec des panneaux différents, la conduite est à l'anglaise : volant à droite, conduite à gauche de la route : c'est fascinant, mais en même temps, je suis bien contente de me laisser conduire. Je profite et me demande si notre appartement sera correct : les photos aperçues sur le site sont très bien mais en vrai, on voit toujours les choses différemment, n'est-ce pas ?
abcs